Mardi le 31 mars lac Titicaca

Bonjour,

Comme vous le savez sûrement, le lac Titicaca est le plus haut lac naviguable au monde. Divisé entre le Pérou et la Bolivie, il est situé à 3636m d'altitude et a une profondeur maximale de 280m. Il est entouré de collines et de montagnes. Sa température de 9 C. Voici une carte du lac http://www.quid.fr/monde.html?mode=detail&iso=bo&style=carte&zoom=2&id=50995&docid=1452


Comme nous avons décidé de raccourcir notre visite au lac, nous avons visité seulement les îles flottantes. Quelle belle surprise !Cette visite nous a permis de découvrir un mode de vie unique ... Sur ces îles, tout est bâti en roseaux: les maisons, les écoles et jusqu'au sol lui-même, tout repose sur des pilotis faits de troncs d'eucalyptus. En dehors de la confection de toutes sortes d'objets en roseau, leurs habitants vivent de la pêche, de la chasse aux oiseaux et de la récolte de plantes lacustres. Quand il y a mésentente sur l'île on coupe tout simplement l'île en deux.

Voilà nous devons repartir de ce lieu magique. Nous allons dîner et prendre l'autobus pour nous rendre à la frontière bolivenne. Quand nous nous y retrouvons, c'est incroyable. Ce sont des embouteillages partout. De plus, vous verrez les moyens de transport utilisés.

Nous avons traversé en Bolivie à pied et les bagages à bicyclette. Une autre expérience pour nous. Nous devons nous rendre à notre hôtel où nous arriverons autour de 22 h. Quelle surprise ! Nous sommes attendus par la propriétaire pour un superbe repas dans une salle avec vue magnifique sur La Paz.

Enfin pour en savoir davantage sur la drapeau du Pérou http://fr.wikipedia.org/wiki/Drapeau_du_P%C3%A9rou

Lundi le 30 mars départ de Cusco pour Puno

Nous prenons l'autobus vers 8 h pour Puno et nous sommes arrivés vers 18 h. En route, notre guide nous a informés qu'une grève des professeurs se préparait et que les routes seraient

fermées. Alors, après consultation nous décidons de raccourcir notre visite au lac Titicaca. Nous visiterons seulement les îles flottantes. De plus, Puno est une ville ordinaire.

Dimanche visite du Machu Picchu

Pour nous tous, c'est une journée importante. Nous nous rendons au Machu Picchu. À notre départ il y a un peu de pluie mais nous sommes prêts.

Voilà, nous entreprenons la montée.

Perdus dans la brume des hauteurs, nous voici.

Je suis restée muette d'admiration devant cette réalisation. Voici les impressions que j'ai recueillies des autres membres du groupe PBP 7. Jacqueline: pas de mots pour le dire; Édith: fascination; Louise Roy: énigmatique; Jocelyne Landry: infini; Claude Trudel: majestueux; Pierre: surprenante construction dans la montagne; Amélie: impressionnée d'une telle merveille; Nicole: époustouflant; Johanne: impressionnant travail de précision; Jean-Claude : dépasse l'imagination; Ginette Roussin: l'emplacement dans la montagne, espérait que la brume disparaisse; Solange: merci à la vie de m'avoir fait voir un site aussi majestueux; Francine Gagnon: éblouie,par la logique de l'organisation; Louise Boivin: spectaculaire; Claude Corneau: inimaginable pour l'époque; Aline: mystique; France: énergie et grandeur; Gilles Gignac: fantasmagorique, surtout dans la brume; Jacques: inimaginable; Camil: capacité créative de l`être humain; Diane: extraordinaire; Francine Bisson: majestueux; Jocelyne Dusseault: gorgious; Gilles Lacroix: incontournable; Guylaine: indescriptible; Gynette Blais: surhumain; Naldo: époustouflant; Louise Bolduc : merveilleux; Madeleine: breathtaking; Marcelle: grandiose; et Lourdes: mystique.

Je vous invite à voir le petit vidéo et je vous souhaite autant de bonheur que nous de découvrir cette merveille http://www.youtube.com/watch?v=6jJW7aSNCzU

À notre retour en train d' Agua Calientes vers le petit village, admirez ce que nous avons vu.

Après nous avons pris l'autobus pour revenir à Cusco.

Vendredi le 27 mars départ de Lima en avion pour Cusco

Nous avons pris l'avion à 8 h 50. Quand nous sommes arrivés à Cusco, nous avons rencontré Johsept Arroyo Condori, notre quide francais qui nous a accompagnés durant trois jours. Voici sa photo. Johsept a 25 ans et a fait 5 ans d'université pour obtenir son diplôme de guide. Il travaille comme guide depuis 5 ans. Avec sa passion de l'histoire, il nous a fait découvrir le Pérou. Cusco est l'ancienne capitale de l'empire Inca. Aujourd'hui elle est la cinquième ville en importance au Pérou et celle qui est la plus visitée. Ses rues étroites, riches d'un passé où les cultures inca et espagnole sont toujours présentes. Nous avons visité plusieurs sites importants dont la cathédrale, qui renferme des milliers de peintures et de statues. Connaissez-vous St-Antoine de Padoue? Au Québec, on l'invoque pour retrouver les objets perdus. Saviez-vous que dans la culture péruvienne, on l'invoque quand on perd un amoureux. Des lettres sont déposées auprès de sa statue. De plus, nous avons visité des sites archéologiques Saq Sayaman et Q'engo . Nous sommes tous très heureux de notre journée.

Jeudi le 26 mars depart de San Ramon

Les gens de la grande maison sont arrivés pour déjeuner à 4 h 15 et nous sommes partis à 5 h pour Lima. Nous sommes arrivés à Lima à 16 h 30.

Mercredi le 25 mars dernière journée à San Ramon

Comme vous le voyez je suis un peu en retard dans les nouvelles.

Le soleil était au rendez-vous pour notre dernière journée à San Ramon. Une équipe a travaillé le matin au chantier du C E I (Centre educational initial) Sueños bonitos afin de tout nettoyer pour l'inauguration qui a eu lieu à 14 h. Sur la photo de gauche Solange, Francine Bisson, Ginette Roussin, Louise Roy, Nicole et Johanne et une autre au chantier de l'Albergue Sueños bonitos afin de faire progresser les travaux. Sur la photo de droite, en avant du mur, de gauche à droite Naldo et Claude ainsi que derrière le mur Jacqueline, Gilles Lacroix, Pierre, Camil, Jacques et Gilles Gignac. Seul le chantier de la cuisine a eu congé. Les gens du quartier nous ont offert le diner, une pachamanca, pour nous remercier de notre engagement dans leur quartier.
Pachamanca signifie <marmite de terre> en quechua. La pachamanca se compare à une sorte de barbecue disposé dans le sol. Tout d'abord on creuse un trou, on allume un feu de bois dans le fond, on ajoute de grosse pierres et on attend qu'elles soient extrêmement chaudes. Puis on sélectionne et découpe une variété de viandes. Les gens du quartier ont fait cuire du poulet et du porc accompagnés de haricots, de camotes (patates douces), de pomme de terre et de chapana. Ils ont enveloppé le tout dans des feuilles de bananier et finalement ont rebouché le trou. Il ne reste plus qu'à attendre patiemment que le mets soit cuit à point.

La cérémonie d'inauguration fut très touchante. Sur la photo de gauche Padre, Oscar, la directrice et les professeures. Tout le groupe a été touché par la reconnaissance de gens.

Le Padre a béni le centre C E I (Centre educational initial) Sueños bonitos, Francine Gagnon à ses côtés tient l'eau bénite.

La température a San Ramon

Je ne vous ai pas encore parlé de la température de San Ramon.

Celle-ci est pourtant très importante. Importante pour les travaux que nous devons faire.

Tous les matins, les montagnes que nous pouvons voir de notre maison sont en partie cachées par les nuages. Par beau temps, celles-ci se dévoilent tranquillement en matinée pour laisser entrevoir leur beauté. Il a plu presque toute les nuits. Alors, le premier matin de pluie, quelle surprise de voir que l'eau était brune, mais vraiment brune. Impossible de prendre nos douches et encore moins de laver la vaiselle pour 35 personnes.

Nous avons eu plusieurs journée de pluie. Les commentaires abondaient au petit déjeuner : Allons nous pouvoir travailler pour terminer les travaux? J'espère que nous aurons congé. Ou encore il va y avoir de la (bouette) dans les brouettte. Je vous montre une photo où il a vraiment plu. Ce que vous devez savoir, c'est que les trottoirs sont à 2 pieds et 1/2 de hauteur. Cette magnifique pluie nous a toutefois privés d'eau pendant 1 journée et 1/2. Nous avons dû attendre pour nous laver et pour laver nos vêtements. Pour faire la vaiselle, nous avons dû acheter de l'eau en bouteille. Nous savions tous que l'eau est précieuse. Maintenant nous vous le confirmons.

Dimanche le 22 mars excursion

Alors là! Comme excursion, cela en fut toute une.

Départ à 8 h 30, voyage de 2 h pour se rendre a Agua medecinal de San Juan de Uchubanba.
Voici ce qui nous est arrivé : ça nous a pris 5 h pour se rendre, une des 2 véhicules est resté pris. Moi j'étais dans le véhicule de derrière et j'ai vu l'autre quand il a commencé à glisser vers le ravin.

Quoi faire? Par ou commancer? Notre inquiétude était que celui-ci tombe dans le <ravin> de 3 pied. Les hommes ont commencé à pousser devant le véhicule, puis derrière, avec chaque fois un peu plus d'enlisement. Ça a pris plus de 2 h pour nous sortir de cette périlleuse situation. Nous sommes restés sur le bord du chemin au soleil dévorés par les moustiques qui foisonnent dans la Selva, nous avons transporté de la roche pour refaire une partie de la route.

Durant l'attente, nous avons eu la chance de voir des centaines de papillons.

De plus, la route que nous devions suivre était traversée de 42 ruisseaux et d'une riviere. Quand nous sommes arrivés à la riviere, ce fut un autre choc. Plusieurs sont descendus du véhicule pour traverser la rivière sur le petit pont. Mais ceux-ci on regretté car c'était un pont suspendu et tout ajouré.

Nous nous sommes baignés et nous sommes revenus dans le village de San Juan de Uchubanba où nous avons visité une partie d'une église qui date de 1619.

Samedi le 21 mars Baratillo

Vente du tonnerre au Baratillo

Imaginez environ 200 personnes en file sous un soleil ardent pour mettre la main sur toutous, vêtements d'enfants, d'ados et d'adultes apportés par nos bons soins. Des mesures de contròle sont nécessaires mais l'ambiance est joyeuse. Comme dans tous les baratillos, ce sont les souliers, les peluchas et les articles pour bébés qui s'envolent en premier. On évalue, on sollicite l'avis de la voisine, on rejette ou on garde et on passe à la caisse, maximum de 20 soles par personne. Tous ces objets, vendus de 1 a 5 soles, ont permis d'accumuler, près de deux heures trente plus tard,
750$ qui seront reinvestis dans les projets de Casira. Une question est sur plusieurs lèvres péruviennes : à quand le prochain baratillo? Avis au prochain groupe : toujours plus de toutous et des sacs à dos. Ce fut un beau samedi pour lequel tout le monde a apporté sa collaboration "chaleureuse".


Texte de Francine Gagnon pour le comite formé de Solange, Cécile et Édith.

Vendredi le 20 mars portraits de femmes

Bonjour à toutes les femmes du Réseau des femmes d'affaires du Québec,

J'aimerais vous faire rencontrer des visages qui m'entourent tous les jours.

Demain, je pourrai en rencontrer d'autres, je dois retourner à la petite maison pour le souper.

Voici de nouvelle photos :

Jeudi le 19 mars visite del jardin de niños No 250 Huacara-San Ramon

Bonjour à tous les élèves de l'école Royal Charles de St Hubert et à la prof de la maternelle, Karine Lacroix, vous qui êtes en train de ramasser des sous pour la rénovation du jardin d'enfance no 250 Huacara-San Ramon que nous avons visité pour vous jeudi dernier.


Alors, Jocelyne Dusseault Lacroix, Guylaine Doucet et moi, Micheline Nadeau, sommes parties en compagnie d'Oscar Zuasnabar pour la visite. Maritza Oseda Soto, l'enseignante, nous a chaleureusement accueillis. Ce jardin d'enfance reçoit les enfants entre 3 et 6 ans. Il est ouvert de 8 h 30 le matin à 14 h. Les mamans y amènent les enfants avant de se rendre travailler dans les champs. Celles-ci peuvent avoir à parcourir 2 heures le matin à pied pour y conduire leurs enfants. Les enfants doivent apporter leur dîner. De plus, Jocelyne a demandé si les enfants faisaient la sieste dans l'après-midi, Maritza nous a répondu par la négative. Celle-ci nous a informés que le coût pour les familles est de 40 soles (environ 16 dollars canadiens) par année et le reste est assumé par le gouvernement.




L'infrastruture du jardin d'enfance va avoir besoin de beaucoup de réparations (cf. la photo). C'est le futur projet des groupes Pérou-Bolivie-Paraguay (PBP) du padre Roger Fortin qui se fera avec la collaboration de plusieurs partenaires locaux.



De plus, en soirée, nous avons assisté à la célébration de la messe en l'honneur de St-Joseph.


Le Padre Roger et nous tous ensemble avons chanté le cantique Oh St-Joseph, Oh St-Joseph, priez priez pour nous...

Célébration émouvante à cause de St-Joseph, certainement, qui fut lui aussi un travailleur manuel comme nous au Pérou.

Pour le Padre cela nous a permis d'enraciner notre solidarité dans le message de l'évangile et dans l'action liturgique proposée par Jésus.

La Croix du Sud

La Croix du Sud est une petite constellation de l'hémisphère sud, la plus petite de toutes les constellations.
Elle est entourée sur trois côtés par le Centaure et au sud par la Mouche.



http://fr.wikipedia.org/wiki/Croix_du_Sud

Mercredi le 18 mars chantier de la cuisine

Bonjour,

Alors voici le chantier ou je travaille avec ceux et celles que je vais vous présenter.

Premierement les gardiens de la petite maison sont : Normand Gilbert qui s'occupe de tout l'entretien et de toute autre tâche connexe, Naldo Richard, grand responsable du café matinal, Micheline Nadeau, responsable de la cuisine pour la premiere semaine, Jocelyne Landry, responsable pour la deuxième semaine avec Louise Bolduc et notre chef cusinière Madeleine Marzitelli. Pierre Blais est venu se joindre à nous.

Je suis la lève-tôt, debout à 5 h 30 le matin. Les autres se réveillent à 6 h pour préparer le déjeuner de 35 personnes, qui arrivent vers 6 h 30. Je vous informe que nous avons des moyens vraiment rudimentaires pour servir 3 repas par jour. C'est-à-dire un poêle au gaz avec 3 ronds mais sans four et un petit refrigérateur. Pour compléter, 3 gros chaudrons mais il en rentre seulement deux sur le poêle car ils sont trop gros. Après la rencontre matinale avec les autres membres de l'équipe, départ pour le marché qui doit être fait tous les jours.

Je vous montre quelques photos du marché où nous allons nous procurer la nourriture.

À gauche, notre marchande de légumes comme 40 kilos de patates, 10 kilos de riz. Les légumes ne sont vraiment pas chers et ils sont savoureux.

À droite, notre marchande de poulet. Pour un repas, ca nous prend au moins 7 poulets.

Enfin, la petite tienda de notre chère voisine Carmen qui nous procure le pain, le jus frais de tous les jours et les oeufs. Je ne peux passer sous silence la cerveza (biere en espagnol) et le

rum. Carmen pose ici devant la balance car tout est vendu ici au poids, même les oeufs.

Ah! oui, j'oubliais de vous parler du lavage de la vaisselle. Voilà la photo de notre installation : Camil Baupré, Claude Trudel, Le Padre et Pierre Blais.

Mardi le 17 mars chantier Albergue sueños bonitos

Première photo de droite : le Padre Roger Fortin
Deuxième photo de droite: Pierre Blais, Claude Corneau,Camil Beaupré et un travailleur péruvien.
Photo de gauche : Roger Fortin, Gilles Lacroix, Jacqueline Mathieu qui s'apprêtent à remplir de terre une des brouettes, Francine Gagnon qui ne sait pas encore quelle roche elle va prendre, Normand Gilbert appuie sur le pic, Louise Roy qui nous tourne le dos, Jacques Dufour qui nous cache son visage (je ne sais pas s'il voulait se faire photographier) et enfin Solange L Bernard qui ne cesse de me surprendre avec sa force et son sourire.

Aujourd'hui nous visiterons le deuxième chantier, l' Albergue sueños bonitos.
Cette auberge sera la future résidence de tous les nouveaux groupes des projets pour le Pérou quand celle-ci sera terminée. De plus, il est important de mentionner que celle-ci accueillera des femmes victimes de violence ainsi que leurs enfants. Comme vous le remarquerez non seulement sur les photos, ce chantier est le plus exigeant physiquement. Le responsable québécois pour ce projet est Camil Beaupré. Après une petite entrevue, celui-ci me faisait part de plusieurs points positifs malgré les inconvénients de santé du groupe (tourista). Avec des outils rudimentaires et une grande entraide entre les travailleurs, le projet a pris forme. L'atmosphère de camaraderie et de bonne humeur règnent. Comme vous le remarquez, hommes, femmes et même le padre, tous unis travaillent durement à la réalisation de cette auberge.