Mercredi le 11 mars départ pour San Ramon

Jusqu'à maintenant je vous ai amenés visiter de merveilleux sites . Notre départ pour San Ramon se fait á 7 h15 c'est l'endroit où nous allons travailler. Nous devons parcourir 280 km, a travers les Andes, ce qui nous prendra plus de 9 heures.

Nous traversons des villes pittoresques et les paysages qui défilent devant nos yeux sont à couper le souffle. Les maisons sont en briques et souvent à deux étages. Les vêtements suspendus aux cordes à linge sur les toits dansent dans le vent. Les villes foisonnent de petits touc-touc (moto-taxis) de toutes les couleurs.

Pour Aline Huot, notre chanteuse, entremetteuse, ce que nous traversons signifie grandeur et force.

Cette terre d'altitude ne cesse d'exercer notre fascination. Les routes qui se faufilent et qui contournent les montagnes n'en finissent plus de nous étourdir. Des chutes descendent des montagnes et se transforment en rivières qui se bousculent en longeant la route.

Il est important de mentionner que nous atteignons 4818 mètres, le passage ferroviaire y étant le plus haut au monde. Cette altitude provoque pour plusieurs membres du groupe différents malaises. Coup de chance, nous avons une participante-médecin, Johanne Allard, qui avec son sourire et son regard lumineux, a pris tout de suite en charge la situation, secondée par Gynette Blais, infirmière.

Après ce long trajet, nous arrivons à San Ramon, le village où nous allons travailler à terminer la construction de l'école Sueños bonitos qui sera remise à la communauté à la fin de mars.

À notre arrivée, nous sommes accueillis par un groupe de jeunes péruviens avec pancartes de bienvenue.

Nos 9 heures de route avec tous les malaises sont oubliés ou presque car certains d'entre nous sont vraiment très indisposés.

Nous aurons deux maisons, une grande et une petite. Ceux qui s'occupent de la cuisine demeureront dans la petite maison près des chantiers où tout les repas seront pris. Les autres membres du groupe habiteront dans la grande maison située à 3 km de distance.

Sur la photo : Jocelyne Dusseault Lacroix, et des enfants du village de San Ramon